mercredi 24 février 2016

Un prisonnier modèle



Nous avions fait connaissance avec Joe –le-lent dans un employé idéal. Nous le retrouvons ici, alors qu’il s’est tiré une balle dans la tête, et qu’il croupi derrière les barreaux…
Alors qu’il attend son procès, dehors, certains rêvent de lui faire sa peau….
Paul Cleave n’épargne rien à son lecteur. Par la voix de Joe, seul narrateur avec le "je", le lecteur est confronté aux pire ; qu’il s’agisse des faits et méfaits de Joe, ou des sévices que lui font subir ses compagnons de détention. C’est glauque, violent, cela secoue, cela rebute.
Paul Cleave tient son lecteur en haleine, c’est vrai. Il n’est pas avare en rebondissement.
Cependant, j’ai  trouvé le tout assez roboratif, assez peu plausible, et finalement assez nébuleux quant au dénouement de l’affaire qui ne m’a pas convaincu du tout.
Si j’avais été bluffée par un employé modèle, je suis réservée quant à cette suite qui m’a semblé « sur-jouée » et surtout superflue. Fallait-il d’ailleurs qu’il y ait forcément une suite ? Je pense aussi m’être lassée de Joe qui n’est pas parvenu à m’enrôler dans ses délires.

Je remercie Muriel Poletti pour l’envoi spontané de ce livre.

Un prisonnier modèle de Paul Cleave, traduit de l’anglais par Fabrice Pointeau, chez Sonatine (Février 2016, 570 p)


Paul Cleave est né à Christchurch, Nouvelle-Zélande, en 1974. Après Un employé modèle, Unpère idéal, Nécrologie et La Collection, Un prisonnier modèle est son cinquième roman publié en France.

3 commentaires:

  1. Vu mon peu de goût pour "Un employé modèle", je ne risque pas de lire cette suite...

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  2. Je n'ai pas été convaincue par un employé modèle" donc je passe min tour pour la suite !

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  3. Tout comme toi ! J'avais totalement adhéré à Un employé modèle que j'avais dévoré, je me faisais une joie de cette suite, mais l'enthousiasme n'a pas été au rendez-vous cette fois. Mon billet ce soir ou demain pour les explications.;-)

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