jeudi 16 février 2017

Les oubliés du Cap



Soutbek, ville fictive, est la proie des flammes. Son maire, noir, est un homme affable et conscient que personne d’autre que lui ne pourra aider les habitants qui en ont besoin.
Parallèlement au présent, s’insère ce qui semble être une histoire de l’Afrique du Sud, une sorte d’histoire tribale. En  réalité, je reste assez évasive à ce sujet, car je n’ai pas vraiment pu identifier ce dont il s’agissait.  En outre, ces alternances cassaient maladroitement le déroulé du roman.

Découvrir une nouvelle plume a un côté existant ; d’autant plus quand elle provient d’un pays aussi tourmenté que l’Afrique du Sud.

Je dois dire m’être profondément ennuyée au cours de la lecture de ce roman ; il ne s’y passe pas grand-chose. J’ai l’impression d’un très grand flou sur le contenu, et d’un livre ‘un livre sans but bien précis.
  La quatrième de couverture vante « un livre qui rappelle certaines œuvres de Nadine Gordimer »….. Il ne faut pas pousser, tout de même !! Cela fait très publicité mensongère, et cela me fâche beaucoup !

Une grosse déception donc, pour un livre dont je ne garderai que trop peu de choses !

Merci à la masse critique Babélio et aux éditions de l’aube pour l’envoi de ce livre.


Les oubliés du Cap, de Karen Jennings, traduit de l’anglais (Afrique du sud) par Benoîte Dauvergne aux éditions de l’aube (Janvier 2017, 300 pages)

Karen Jennings, née au Cap (Afrique du Sud) en 1982, est ­l’auteure de nombreuses nouvelles  récompensées. Les Oubliés du Cap est son ­premier roman, sélectionné pour le prix Etisalat de littérature.
Elle est titulaire d'un Master et d'un doctorat en creative writing. Dans ses oeuvres, elle traite de sujets sociaux et de l'après-apartheid.

1 commentaire:

  1. J'ai ressenti le même ennui à la lecture d'une autre de leurs nouveautés...

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