samedi 18 octobre 2014

Une vie d'emprunt



Attirée par les thèmes juifs en littérature, c’est naturellement que mon intérêt s’est porté sur ce livre. Je remercie d’ailleurs les éditions Buchet-Chastel de m’avoir offert l’opportunité de le lire.

J’aurais largement préféré pouvoir en dire du bien, et ô combien je l’avais aimé. Hélas, j’ai calé bien avant le terme de l’ouvrage.

J’ai assez peu goûté à ce dégage la famille de Slava ; possessive, pénible. Bref, des personnages avec lesquels il s’avère difficile de passer un moment.

J’ai longuement attendu que le livre démarre. Et quand il m’a semblé que ce fût le cas, tout cela m’est subitement apparu d’une grande confusion comme si l’auteur prenait un virage à 180 ° sans vraiment prévenir le lecteur. Cela part dans tous les sens, et, il est impossible de cerner le but de l’auteur.

Enfin, l’humour, n’est une denrée que j’affectionne particulièrement en littérature. Ici tout particulièrement, son style, et son ton ne m’ont pas vraiment engagée à persévérer dans ma lecture.

Une déception donc qui reflète soit un ouvrage médiocre, soit un auteur de qualité auquel  je suis restée imperméable. 


Une vie d’emprunt, Boris Fishman
Buchet-Chastel, Aout 2014
440 pages


4ème de couverture :

Slava, jeune Juif russe de New York, est un modèle d’intégration. Fuyant sa communauté, sa langue maternelle et le poids du destin familial, il s’est installé à Manhattan où, à défaut de réaliser ses rêves d’écrivain, il a dégoté un poste de larbin pour la prestigieuse revue Century avec, en prime, une petite amie américaine branchée et sexy. Mais la mort de sa grand-mère le ramène brutalement parmi les siens, à Brooklyn, et plus précisément chez son grand-père. Le vieux Guelman a souffert dans la vie parce qu’il était juif, parce qu’il était citoyen de seconde zone en Union soviétique, puis immigré russe en proie au mépris d’une Amérique triomphante – et voudrait bien, aujourd’hui, obtenir réparation. Mais il n’est éligible à aucun programme d’indemnisation. Qu’à cela ne tienne, Slava est écrivain, il sait raconter des histoires…

Une vie d’emprunt est un texte poignant et drôle sur l’identité, l’immigration, les aléas de la morale, mais aussi et surtout un saisissant portrait de ces communautés marquées au fer rouge par l’histoire du xxe siècle et passées sans transition d’une société soviétique à l’american way of life. 

A propos de l’auteur :

Boris Fishman naît à Minsk en 1979 et émigre aux États-Unis en 1988. C’est un journaliste remarqué et reconnu, dont Une vie d’emprunt est le premier roman.

1 commentaire:

  1. C'est toujours une impression désagréable d'être déçue par un livre.

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