jeudi 16 janvier 2014

L'orféo (Claudio Monteverdi)



Coproduction Opéra national de Lorraine et Theater an der Wien

Ouvrage chanté en italien, surtitré
Durée de l'ouvrage : 2h10 + entracte

Fable en musique en cinq actes et un prologue
Livret d’Alessandro Striggio
Créée au Palais Ducal de Mantoue le 24 février 1607

Direction musicale : Christophe Rousset
Mise en scène : Claus Guth
Décors : Christian Schmidt
Costumes : Linda Redlin
Lumières : Olaf Winter
Vidéo : Arian Andiel
Dramaturgie : Konrad Kuhn

Chœur de l'Opéra national de Lorraine
Les Talens lyriques

Présentation :
Les dieux et les hommes se disputent le droit au bonheur lorsque s’élève un chant aux accents de langue originelle. Dans une nouvelle grammaire de l’expression de l’affect qui gouverne un espace transfiguré, on peut enfin ajouter à la saga de l’Amour et de la Mort un chapitre « Résurrection »… Ainsi naît l’opéra.



Claus Guth aura choisi un décor unique pour installer sa vision du mythe d’Orphée. Une maison bourgeoise, un escalier comme pièce maîtresse ; juste un temple grec pour nous rappeler le mythe. La mort, son sens, l’homme face à cette grande inconnue….un thème intemporel.  
Il est dommage d’avoir, à mon sens, abîmé, le mythe par beaucoup de gesticulations, de banalités, et un mélange du genre.  Cette musique superbe méritait un écrin scénique qui n’était pas là, à mes yeux, ne tout cas.


L’orfeo est le chef-d’œuvre lyrique par excellence, celui qui pose les fondations de l’opéra occidental. Laurent Spielmann avait choisi Les talents lyriques dirigés par Christophe Rousset comme écrin musical. Un choix heureux, où chaque instrument sait se mettre en valeur, sans pour autant étouffer les voix dont aucune ne dépareilleront. 

Ma toute petite déception provient juste d'une mise en scène qui m'a assez peu conquise, sans pour autant que je puisse la rejeter totalement.

Claus Guth avait déjà mis en scène le Messie de Haendel, et cela m’avait déjà à l’époque rebutée.

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