vendredi 17 janvier 2014

En cas de forte chaleur


La famille, ses histoires et ses secrets constituent un vivier inépuisable pour la littérature, et les écrivains. On peut tout imaginer, les situer à n’importe quelle époque, et à divers endroits. Ces romans battis autour d’une famille et de ses vicissitudes  m’attirent incontestablement. J’en ai lu d’excellents, je sais que tous ne peuvent pas l’être ; mais…c’est ainsi je suis tentée à chaque fois, avec plus ou moins de réussite.

Maggie O’Farrell dont je n’avais jamais rien lu auparavant, choisit l’Angleterre et l’Irlande de 1976. C’est la canicule, certes, mais nous sommes dans une Irlande ultra conservatrice, dans une Angleterre qui l’est un peu moins, mais où les mentalités surprendront les plus jeunes…

A l’occasion de la disparition mystérieuse du pater familias, les enfants  sentimentalement et géographiquement éparpillées se retrouvent dans la maison familiale autour de leur mère désemparée par l’évènement.
Et c’est toute une famille qui passe en revue son histoire, ses non-dits, ses secrets, ses tabous, ses disputes, et qui, en même temps part à la recherche de ce père qui semble avoir bien des choses à cacher.

L’auteur s’attache à décrire les relatons humaines, et surtout les interactions familiales. Son style ne m’a  cependant pas séduite. J’ai trouvé l’ensemble assez brouillon, et l’écriture assez ordinaire.

De longs chapitres étouffent souvent le lecteur ; sans doute pour souligner davantage les conditions météos du moment, et l’enfermement moral des protagonistes.

L’intrigue n’est pas toujours simple à suivre ; Les faits sont au demeurant assez ordinaires sans relief, ni saveur, ni dramaturgie .Mais c’est davantage la fin qui m’a déçue ; une fin qui n’est pas une ; ou du moins 350 pages pour en arriver là…peut-être qu’il n’était pas nécessaire de se tourner autour durant autant de temps !!!

Je remercie les éditions Belfond, et Babélio pour son opération masse critique.

En cas de forte chaleur, Maggie O’Farrell
Belfond, Janvier 2014
350 pages

4ème de couverture :

Après Cette main qui a pris la mienne, récompensé du Costa Award, Maggie O'Farrell signe un roman éblouissant, chargé de délicatesse et de grâce. Des rues de Londres aux studios arty du New York des seventies, en passant par un village irlandais, le portrait inoubliable d'une famille suffoquant sous les mensonges et les non-dits.

Comme chaque matin depuis trente ans, Robert Riordan part acheter son journal. Mais en ce jour caniculaire de juillet 1976, Robert part et ne revient pas.
Dans leur maison londonienne, Gretta, sa femme, s'interroge : quelle mouche a bien pu le piquer ? Dit-elle prévenir les enfants ?
À peine réunis, ces derniers tentent de prendre la situation en main : les placards sont retournés, les tiroirs vidés, chaque pièce fouillée en quête d'indices.
Mais, alors que le mystère autour de leur père s'épaissit, les vieilles rancœurs ressurgissent. L'aîné en a assez : pourquoi est-ce toujours à lui de prendre en charge sa famille ? Quant aux deux sœurs, jadis si proches, quel événement a brisé leur lien, si terrible que la cadette a décidé de mettre un océan entre elles ? Et Gretta, a-t-elle vraiment tout dit ?

A propos de l’auteur :

Née en 1972 en Irlande du Nord, Maggie O'Farrell a grandi au pays de Galles et en Écosse. Après des études littéraires à Cambridge, elle s'est lancée dans le journalisme. Suite au succès de son premier roman, Quand tu es parti (Belfond, 2000 ; 10/18, 2003), elle a abandonné sa carrière de rédactrice en chef des pages littéraires de l'Independent on Sunday pour se consacrer à l'écriture. Suivront La Maîtresse de mon amant (Belfond, 2003 ; 10/18, 2005), La Distance entre nous– lauréate du prix Somerset Maugham 2005 – (Belfond, 2005 ; 10/18, 2008), et L'Étrange Disparition d'Esme Lennox (Belfond, 2008).




4 commentaires:

  1. Je ne regrette donc pas de ne pas avoir été retenue pour ce masse critique

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  2. Comme tu l'as lu, j'ai passé un bon moment avec ce livre, bien que ce ne soit pas un coup de coeur.

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  3. Des sentiments différents sur ce livre.

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