dimanche 15 décembre 2013

Traviata et nous

Documentaire musical sorti sur les écrans le 24/10/2012 et disponible en DVD.
Avec : Natalie Dessay, Jean-Francois Sivadier, Louis Langrée.....

Présentation :
Printemps 2011, Jean-François Sivadier met en scène La Traviata, à Aix en Provence, sous la direction de Louis Langrée. Natalie Dessay est Violetta.
Pendant deux mois, des salles de répétitions aux coulisses du Théâtre de l’Archevêché, une équipe de cinéma a suivi leur travail au plus près.
Comment devient-on La Traviata ? Comment l’histoire renaît-elle sur un plateau de théâtre ?
Comment l’émotion renait-elle sous la baguette du chef, entre les rangs de l’orchestre et du chœur ?
Comment se reproduit et se renouvèle la magie de l’opéra ?
Comment s’opère l’incarnation ?
Chacun d’entre nous a un jour rendez-vous avec cette femme, cette œuvre, ce mythe : Traviata.





Inutile de s'y connaitre en art lyrique, inutile de connaitre par cœur le livret pour  voir ce documentaire. Bien au contraire, les "non initiés" y verrons une raison supplémentaire pour oser pousser les portes de nos théâtres lyriques, et se laisser prendre par la magie qu'ils génèrent.

Le réalisateur, s'est installé, avec les artistes de la production à Aix en Provence, lors du festival, pour filmer toutes les étapes menant au spectacle que verront les spectateurs.Pour une fois, le spectateur est dans les coulisses, avec la troupe, le metteur en scène, les artistes du chœur, l'orchestre et son Maestro, et voit se construire une production.
Natalie Dessay, qui au départ n'était pas très favorable au projet, se révèle avec son humour, son professionnalisme, son talent de comédienne.Le metteur en scène est remarquable, et c'est tout bénéfice pour saisir sa propre perception de l’œuvre, et la manière dont il transmet cela à ses interprètes.
Les airs de la Traviata sont si connus, que nuls ne se sentira dépaysé, ni écrasé par ce qu'on pourrait appeler la musique savante.

Un seul petit regret, bien minime au regard de tout le plaisir qui fut le mien ( et plus d'une fois j'ai sifflé discrètement les airs que j'aime tant....et il m'a fallu me retenir parfois...) est celui de ne pas voir un bout du résultat final .
En revanche , je me souviens d'avoir gravé une retransmission de cette production ...à moi de remettre la main dessus, et de prendre, enfin , le temps de la savourer.

1 commentaire:

  1. comme j'ai honte, je viens sur ce blog depuis pas mal de temps et c'est seulement maintenant que je vois ta page opéra alors que je suis une adepte absolue
    je viens de lire cette chronique et je vais voir tout de suite si je peux trouver ce DVD
    mon meilleur souvenir d'opéra c'est : la Traviata dans les arènes de Vérone, un cadeau fait à ma fille pour ses 20 ans
    un souvenir inoubliable, une représentation interrompue par la pluie mais pas un spectateur n'a quitté sa place, et j'ai le souvenir du public chantant avec les choeurs un moment d'un émotion intense
    je vais aller lire tes autres chroniques

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