mardi 12 mars 2013

L'embellie


Quand on a follement aimé un livre, on attend fiévreusement le suivant… Après Rosa Candida empreint de douceur et de sérénité, qui à l’époque, fut un coup de cœur, je me réjouissais de lire le suivant, tout en craignant la douche islandaise !!!

Quelle déconvenue que ce roman. Que d’eau !! Que de grisaille !! Que d’ennui….bref, que de tout, que de rien, que de temps perdu pour un livre simpliste, poussif. Il ne se passe rien, ou presque rien.

Cette histoire de voyage initiatique de la narratrice en compagnie du fils  de meilleur amie à travers l’Islande, me sera restée au travers de la gorge, et m’aura laissée transie de froid, mouillée jusqu’aux os, et l’esprit complètement lavé de tant de banalités. Tout dans ce livre m’aura laissé laissé indifférente, et impatiente d’en finir. Pas même l’écriture, non dénuée d’intérêt, ne réussira à compenser le reste
J’ai pensé qu’une fois partis, nos deux personnages allaient se révéler, et me réveiller….
J’ai patienté, patienté encore un peu, beaucoup sombré sur les pages…. Puis me suis autorisée quelques raccourcis… et suis arrivée à la fin complètement atone, sans le moindre appétit pour les 50 pages de recettes de cuisine en guise de conclusion. Courageuse, je fus, mais pas téméraire !!

L’embellie, est un roman antérieur à Rosa Candida….l’espoir d’un meilleur ouvrage n’est donc pas perdu…mais j’avoue ne pas avoir envie d’y revenir.


L’embellie, Audur Ava Olafsdottir
Zulma (Août 2012)
416 pages


4ème de couverture :

C’est la belle histoire d’une femme libre et d’un enfant prêté, le temps d’une équipée hivernale autour de l’Islande par la route côtière.
En ce ténébreux mois de novembre islandais, exceptionnellement doux au point de noyer l’île sous les pluies et les crues, la narratrice, qui ne cesse de se tourner elle-même en dérision, voit son mari la quitter sans préavis et sa meilleure amie, Audur, lui demander de s’occuper, pour au moins une saison, de son fils de cinq ans.
Pourtant la chance sourit à l’amie d’Audur : elle gagne un chalet d’été et une petite fortune au loto. À la suite de sa rupture, elle aurait préféré accomplir un voyage consolateur à l’étranger mais, bonne nature, elle est incapable de refuser quoi que ce soit à qui que ce soit, hommes ou femmes. Elle partira tout de même, pour un tour de son île noire, avec Tumi, le fils d’Audur, étrange petit bonhomme, presque sourd, mutique, et avec de grosses loupes en guise de lunettes.
Roman d’initiation s’il en fût, l’Embellie ne cesse de nous enchanter par cette relation de plus en plus cocasse, attentive, émouvante entre la voyageuse et son minuscule passager. Ainsi que par sa façon incroyablement libre et allègre – on pourrait dire amoureuse – de prendre les fugaces, burlesques et parfois dramatiques péripéties de la vie, sur fond de blessure originelle. Et l’on se glisse dans l’Embellie avec une sorte d’exultation complice qui ne nous quitte plus, longtemps après en avoir achevé la lecture.
Il y a chez la grande romancière islandaise – dont on garde en mémoire le merveilleux Rosa candida – un tel emportement rieur, une telle drôlerie des situations comme des pensées qui s’y attachent, que l’on cède volontiers à son humour fantasque, d’une justesse décapante mais sans cruauté, terriblement magnanime. Vrai bain de jouvence littéraire, ses romans ressemblent à la vie.
A propos de l’auteur :

Audur Ava Ólafsdóttir est née en 1958 à Reykjavík. Après l’immense succès de Rosa candida, elle nous offre l’Embellie, traduit pour la première fois en français.


 Pour l'Islande dans le challenge repris par Lystig

Roman de la 6ème sélection (retenu par le jury de Févier) 


9 commentaires:

  1. je suis en train de le lire (audio) et contrairement à toi, j'aime bien ! (mais moins que Rosa Candida). Je ne m'ennuye pas en compagnie de ces deux-là.

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  2. Je pense que le fait de devoir le lire pour un prix n'arrange pas les choses... J'ai déjà dû le raconter quinze fois sur les blogs, mais bon, je l'ai commencé une première fois, abandonné, puis ma fille me l'a acheté pour Noël, j'ai donc repris au début et finalement apprécié de retrouver le personnage principal et eu du plaisir à le lire jusqu'au bout. Question de timing, donc !

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  3. quand un auteur plaît, on sort son livre antérieur : ce qui fut aussi le cas pour "les vaches de Staline" de Sofie Oksanen...

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  4. Une déception pour moi aussi (cette fois on est d'accord :))

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  5. Je suis du même avis que toi, Mimi ! J'ai préparé ma critique (mais pas encore mise en ligne), et j'ai écrit que j'ai eu l'impression d'être sous la pluie et dans la nuit pendant 350 pages !!! Très déçue, alors que j'avais adoré "Rosa Candida" !...

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  6. Une grosse deception aussi...des heures d'ennui à attendre que cela décolle...mais non...Cette selection Roman Elle est très décevante.

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  7. Des avis très paratgés sur ce roman. J'ai moins apprécié que Rosa Candida, j'ai eu du mal à entrer dedans et le personnage a réussi grâce à son évolution À me faire adhérer à l'histoire. Et j'ai fini sur une impression très positive.

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  8. Moi aussi, je me suis ennuyée, j'ai abrégé un peu, j'ai zappé les recettes de cuisine. Que d'ennui à cette lecture alors que j'avais tant aimé Rosa Candida...

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