lundi 12 avril 2010

L'odeur du café


Puisque le soleil tarde à venir, allons le chercher là où il se trouve................






L’odeur du café

Lu dans le cadre d'une lecture commune avec le grain de sel


Auteur : Dany Laferrière
Né en 1953 à Haïti.Il vit aujourd’hui à Miami après vingt années passées à Montréal, et se partage entre l’écriture et le journalisme.
Editeur : Le serpent à plumes
Nombre de pages : 226

Quatrième de couverture :
Au cours de ce récit, il y a l’enfance. Celle d’un petit garçon passant ses vacances chez Da, sa grand-mère, et accompagné de la chaleureuse vigilance de ses tantes. Un peu de fièvre, et le voici privé de jeux avec ses camarades. Alors il reste sur la terrasse de bois, à côté de Da qui se balance dans le rocking-chair, avec toujours une tasse de café à portée de la main pour les passants et les voisins.
Le long des lattes de bois, l’enfant regarde les fourmis, les gouttes de pluie marquant le sol, regarde et écoute les adultes s’occuper et parler, respire les odeurs de la vie.
Chroniques des sensations enfantines, L’odeur du café est un livre envoutant, le récit d’un voyage au temps si fragile et si merveilleux de l’enfance.
Mon avis :
Ce livre est un récit. Il se compose de sept parties ; chacune étant divisée en chapitres qui sont pour l’auteur des thèmes .Il va au fil des ces thèmes égrainer ses souvenirs de gamins confiné chez sa Grand-mère Da puisque malade.
La construction du récit est assez déroutante, car tout le long de la lecture, je n’ai pas retrouvé de fil conducteur, pas de lien- ou du moins pas de lien immédiatement évident - entre les souvenir de l’enfant.
Bien entendu, cet unique lien, c’est Da ; la grand-mère dont il ne parle pas directement, mais dont on imagine facilement qu’elle a été pour l’enfant un élément très fort dans sa construction.
On retrouve dans ce livre, l’atmosphère des iles, les croyances et la culture d’Haïti, les odeurs, les couleurs.
Pour Dany Laferrière, l’odeur du café c’est évidemment, celle du breuvage que Da consomme à longueur de journée ; mais c’est surtout, et essentiellement l’odeur de l’enfance.


La lecture bien qu’elle ne fût pas- pour moi- passionnante ni captivante, de part sa présentation assez sèche, n’en reste pas moins plaisante.
J’ai eu le plaisir de découvrir une première œuvre d’un auteur, dont j’ai vu récemment le visage lors du séisme qui a ravagé son île .J’en lirai certainement d’autres prochainement.


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